Beaucoup de bruit... pour une fausse Une du Parisien

Beaucoup de bruit... pour une fausse Une du Parisien

    «Ã?a baise et ce n'est pas fini» au lieu de «Ã?a baisse et ce n'est pas fini»... La rédaction du Parisien aurait-elle laissé passer cette savoureuse coquille en Une du journal de vendredi édition des Hauts-de-Seine ? Très honnêtement, nous avons eu quelques sueurs froides samedi en voyant débouler la couverture sur Twitter, même si le décalage de 24 heures était déjà très suspect.

    Vérifications faites à tous les étages de la rédaction, «ça baisse» pour de vrai sur le marché immobilier altoséquanais - et notre dossier toujours en ligne le prouve - même si le taux de natalité dans le département, supérieur à la moyenne nationale (15,4 pour mille habitants contre 12,3 en 2013), laisse penser que l'activité sexuelle de ses habitants se porte bien :-)

    IL S'AGIT DONC D'UN DETOURNEMENT... comme nous nous sommes empressés de le signaler sur nos comptes Twitter.

    Rendons hommage à l'auteur de ce détournement, Lomig Guillo, un journaliste qui l'a posté sur Twitter vendredi après-midi comme une «bonne blague», «sans imaginer que cela serait à ce point partagé». «Je suis assez consterné qu'il faille faire un article pour démentir, vu comme c'est gros...», nous confie-t-il ce dimanche.

    Car de nombreux twittos continuent à croire que cette fausse Une a bel et bien existé, malgré nos démentis répétés. Jusqu'à être reprise au premier degré, hors des réseaux sociaux, par nos amis du Matin.ch («Le cauchemar du journaliste»), de rtl.be («Ce journal français oublie une lettre et sa une a un tout autre sens») ou de sudinfo.be («La magnifique coquille du Parisien dans le titre de son dossier»). Et être retweetée encore massivement ce dimanche... D'où la rédaction de cet article improbable, que nous vous encourageons à partager, pour parler d'une Une qui n'a jamais existé !

    Heureusement, le génie de Twitter a vite repris le dessus, comme le prouvent ces détournements liés à l'affaire Bouygues, une vraie belle erreur collective, elle.