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Grâce à l’impression 3D, le bon vieux plâtre devient moderne

Se casser le bras, c’est déjà pénible. Mais il faut encore plus supporter un plâtre, gros, épais, malaisé, et qui ne sent pas très bon au…

Se casser le bras, c’est déjà pénible. Mais il faut encore plus supporter un plâtre, gros, épais, malaisé, et qui ne sent pas très bon au bout d’un moment. Fort heureusement, l’impression 3D est arrivée.

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Jake Evill, fraîchement émoulu de l’Université de Wellington, a imaginé un nouveau type de plâtre baptisé Cortex, qui cumule les avantages. Non seulement il est léger, aéré, et pratique (on peut le masquer sous une chemise et prendre une douche avec), mais encore s’adapte t-il parfaitement à la blessure de son utilisateur. Grâce à l’impression 3D, il est en effet possible de fabriquer des « plâtres » à usage unique, à partir d’un scan 3D du bras du blessé.

Le volume de nylon, la matière utilisée pour le Cortex, est plus dense au niveau de la blessure. Il faudra en revanche faire son deuil des petits mots des copains sur son bras. Le Cortex n’existe malheureusement que sous la forme de projet pour le moment.

 

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27 commentaires
  1. Plus le temps avance, plus on découvre des usages insoupçonnés de l’impression 3D. Peut-être que nous avons sous nos yeux une inovation majeure des années 2010.

  2. C’est très malin… mais comment il s’installe il est “moulé/imprimé” directement sur le bras comme le bon vieux plâtre?
    sinon ben ça s’appel une atèle rien de plus….

  3. :Troll On:
    Comme la fabrication d’arme par les groupes extrémistes pour commettre des attentats ?
    :Troll Off:

    Honnêtement cette avancée est vraiment impressionnante, un très gros potentiel ! Mais sur certains points ce n’est pas très rassurant.

  4. Que l’on soit bien d’accord, c’est une Orthèse et non un platre, c’est a dire que ça ne marche que pour les entorses et pas pour les fractures.
    Pour une fracture il faut maintenir le membre immobile en traction dans une position anatomique pendant que l’on confectionne le platre (je ne pense pas que l’on puisse imprimer en 3D sur le membre directement sans le bruler).
    Pour une entorse ça peut s’enfiler comme un gant, une chaussette ou autre.
    Donc maintenant si on rapporte ça aux autres orthèses conventionnelles (et non aux platres) c’est surement un peu plus leger, peut être un peu plus beau mais moins extraordinaire.

  5. @fightsoul : Je me suis marré comme un con devant mon pc 🙂

    Sinon, cette imprimante 3D offre des possibilités impressionnantes

  6. L’impression 3D sera donc le nouveau joujou des cosplayers qui veulent faire tout le “webbing” du costume de Spider-Man 🙂

  7. @Taishanji : Ils parlent d’un scan 3D du bras. Ensuite, il suffit d’imprimer le plâtre en deux morceaux et de le souder à la pose, ou quelque chose du genre.

    Un peu d’imagination ! ^^

  8. Comment remplacer un procédé :
    – économique (bande de platre coute quelques centimes)
    – simple à mettre en oeuvre (un peu d’eau suffit)
    – nomade (compact et léger)
    – qui peut mettre en oeuvre par un non spécialiste du procédé (un médecin)

    Par un autre procédé
    – couteux (une impression 3D de cette taille, à date, coute plus de 400 euros)
    – complexe à mettre en oeuvre (il faut un scanner 3D, du logiciel de retraitement, une imprimante 3D)
    – fixe (on peut difficilement déplacer le procédé)
    – qui nécessite un utilisateur spécialisé
    – probablement irréaliste dans sa mise en oeuvre à moins d’imprimer un PLA à 300° sur le gars directement.

    Bref, la fausse bonne idée totale

  9. Viny, tu as bien conscience que ton argumentaire tient point par point pour la bougie et l’ampoule électrique lors de son invention ?

  10. @Viny
    La claque tu viens de te prendre par “Hoaxymore”, avec des arguments comme les tiens on serait toujours le cul sur notre caillou à bouffer de la viande crue

    +1000 @hoaxymore

  11. En fait, tu te fracture le poignet en essayant de l’enfiler, donc apres, c’est bon, tu es dedans et ca se soigne.
    Ou tu mets le membre casse dans l’imprimante pendant qu’elle travaille. Crouic…

    Bon, on rigole… c’est tout de meme une super idee

  12. @hoaxymore : J’étais à peu prêt certain qu’un lecteur me traiterait de retrograde dans les 3mn. Mon propos est simplement de dire que cet ‘innovation’ apporte des contraintes techniques et économiques majeures pour un bénéfice mineur (lequel déjà ? a oui, le truc est “cool”).

    L’impression 3D fait fantasmer tous les lecteurs. La réalité de l’impression 3D est tout autre pour le moment. J’utilise des imprimantes 3D depuis déjà pas mal de temps et j’ai une Replicator 2 qui trone sur mon bureau et croyez moi, pour le moment, on est très loin de tout cela. Les pièces sont complexes, chères, fragiles et longues à imprimer (souvent une dizaine d’heures) et nécessitent des compétences majeures et un materiel fragile.

    Le platre à coté rend de beaux services dans ce contexte d’utilisation à mon sens

  13. @Viny: et t’as oublié rapide un platre sa prend 15 minutes max, en impression 3D je pense qu’il faut compter la demi journée, et comme 99% des platres sont posés aux urgences, ça ne va pas avoir un grand avenir en effet.

  14. Viny : je ne te traite pas de quoi que ce soit, on discute. Je voulais simplement rappeler que, oui, nécessairement, une invention est différente de ce qui préexistait et que, selon toute vraisemblance, elle présentera plus de contraintes que l’état de l’art dans sa phase de développement.
    Effectivement, cette innovation présente tout les défauts listés dans les commentaires. Malgré tout ça, Vive ceux qui poussent en avant ! Vive ceux qui essayent ! Vive ceux qui se trompent ! Moi j’ai envie de croire que dans 20 on mettra son bras cassé dans une boite et qu’on le ressortira 5 minutes plus tard avec une immobilisation parfaite, supprimant tout les inconvénients du plâtre tel qu’on le connait aujourd’hui. (et qu’on ne vienne pas me parler de sauvegarde de l’emploi, le temps utile des urgentistes et orthopédistes n’est pas celui passé à mouiller des bandes de résines).

  15. hoaxymore > C’est bien de discuter et on peut aimer le progrès tout en sachant réfléchir et essayer de distinguer ce qui est réaliste, farfelu, ou juste utile a faire du buzz, des clics et faire parler de soi… après chacun donne son avis…

  16. @Viny : le simple fait de proposer un plâtre avec des ouvertures laissant respirer la peau est déjà une révolution en soit je trouve.

    J’ai passé deux fois par la case plâtre et je dois dire que le plus insupportable c’est l’impossibilité d’aller sous l’eau et les odeurs de vieilles chaussettes qui s’en dégagent. Rien que pour éviter ça j’aurais été prêt à patienter une journée s’il fallait pour avoir un plâtre comme ça (et également payer le surcoût avec le sourire en plus).

    Le plâtre tel qu’on le connaît aujourd’hui est complétement dépassé.

  17. Le but est de montrer les possibles applications de l’impression 3D, viens ensuite le temps de l’amélioration de l’impression, plus rapide, moins chère plus solide… etc.

  18. Je ne comprend pas l’intérêt de cette news. D’autant que cette soit disant nouvelle application de l’impression 3D est purement et simplement mensongère.

    Il y a dix ans, je me suis fait une fracture de l’auriculaire. On m’a d’abord posé un plâtre conventionnel dans un CHU. J’avais meme été assez étonné du poids assez lourd du machin qui en conséquence provoquait encore plus de douleur. J’ai fini par devoir passer un scanner dans un service spécialisé en chirurgie de la main, et on m’a proposé de me changer cette agfreux plâtre. Là, une adorable docteur a fini par me poser un plâtre en plastique identique à celui présenté ici. Cela consistait simplement à faire chauffer des bandes “grillagée” en matière plastique (j’ignore laquelle precisement) dans de l’eau bouillante, ce qui avait pour effet de les ramollir. On peut ensuite déposer ces bandes sur le membre et la zone fracturée, à preciser que le plastique n’est pas chaud pour autant, on ne se brûle pas. L’assemblage de ces bandes finit ensuite par se rigidifier et l’effet et identique à celui présenté ici, à la différence d’un maillage plus fin dans mon cas.

    Le résultat est hyper léger et aéré, mais surtout IL EXISTE DÉJÀ DEPUIS AU MOINS 10 ans!!!!

  19. toujours aussi drole de voir des gens se trémousser sur ce genre de news.

    redescendez sur terre…
    a moins d’aller dans une clinique à but hyper lucratif, vous ne verrez jamais ça dans nos hôpitaux…

    pourquoi ?
    c’est trop cher, on a déja un retard incroyable sur le parc à IRM qui est mille fois plus utile que ce genre de gadget…
    on a inventé la résine depuis longtemps les gars, le platre c’est has been …
    faut sortir les gars (et se péter une jambe ok…)

  20. @manu : une IRM pour une fracture sur un membre? Tu connais le coût d’une IRM? Tout ça pour qu’on te dise “c’est cassé faut recoller”? J’ai travaillé dans le milieu hospitalier et l’IRM n’est de loin pas une panacée (surtout pour une facture, complétement disproportionné dans la plupart des cas).

    Pis ta remarque est hors sujet. On parle ici du confort du patient dans sa guérison et non des outils disponibles pour diagnostiquer un mal. Un tel plâtre dans un avenir proche aurait un coût nettement inférieur à un installation IRM (qui ne va pas remplacer un plâtre d’ailleurs!) et son usage nettement plus facilement déployable (à moindre coût) dans tous les hôpitaux.

    Et la résine c’est vraiment pas génial, c’est plus léger mais c’est encore plus hermétique (donc ça pue et ça gratte encore plus). A toi de sortir et de te péter des membres afin de voir les différences.

  21. Pour information, ce concept existe déja depuis 1 an et à été créé par deux étudiantes.
    Le plâtre ACESO, a même été proposé et sélectionné lors du concours Dyson Award en 2012.
    Ceci n’est donc pas une innovation… mais une « légère » copie!

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