(Agence Ecofin) - La Namibie, qui abrite Venus-1, l’un des vingt puits les plus importants à surveiller en 2021, est considérée comme l’une des zones les plus intéressantes pour l’exploration pétrolière à l’échelle mondiale. Un statut que le pays confirme avec l’amélioration des ressources du bloc en mer PEL 0094.
Dans une mise à jour publiée mardi, la société Global Petroleum qui opère le permis d’exploration PEL 0094, au large de la Namibie, a annoncé une augmentation des ressources prospectives à l’est du permis de 2,048 milliards de barils de pétrole. Cela porte à 2,929 milliards de barils le total des ressources prospectives brutes sans risque du site. Les prospects préexistants abritaient en effet des ressources estimées à 881 millions de barils.
Cette mise à jour a été réalisée suite à l’interprétation des données sismiques 2D que la société a récemment autorisées. Les travaux ont permis de mettre en évidence sept nouvelles pistes dans cette partie du bloc. Ils ouvrent aussi sur une réduction des risques d’exploration de la zone d’intérêt Marula.
La nouvelle étude a considérablement renforcé la confiance de Global dans la présence de la roche mère et la production de pétrole sur le site. Les prospects sont considérés comme des cibles de forage viables.
« Comme promis en décembre, nous sommes heureux d’annoncer l’identification de nouvelles pistes importantes dans la partie orientale de PEL 0094 […]. L’identification de ressources potentielles à une telle échelle dans les nouvelles pistes est évidemment un grand coup de pouce à l’attrait global de la licence et à sa capacité à être un point de prospection important, ce qui est très opportun alors que nous commençons notre processus d’amodiation », a affirmé Peter Hill, le PDG de Global Petroleum.
Global, qui est cotée sur l’ASX et l’AIM, détient une participation directe de 78 % dans PEL 0094, et en est l’opérateur.
Olivier de Souza