Retour sur quinze années d’erreurs de Biden en Irak

Fervent partisan de l’invasion américaine de l’Irak, en 2003, Joe Biden a même plaidé pour la division de ce pays en trois entités autonomes, tout en stigmatisant la France en termes injurieux.

Joe Biden à Bagdad, le 29 novembre 2011 (Ahmed Al-Rubaye, AFP)

Alors que Barack Obama s’opposait courageusement à l’invasion de l’Irak, en 2003, son futur vice-président en était un chaud partisan au Sénat. Joe Biden est allé encore plus loin que la plupart des « faucons », proposant en 2006-2007 que l’Irak soit divisé en trois entités autonomes, sunnite, chiite et kurde, ce qui n’aurait fait qu’aggraver la guerre civile alors en cours, elle-même directement causée par l’occupation américaine. Il est important de revenir sur cet épisode, très révélateur de la vision du Moyen-Orient du prochain locataire de la Maison blanche, afin que l’idéalisation du vainqueur de Donald Trump ne conduise pas à de nouvelles et sérieuses désillusions.

UN « FAUCON » PRET A DIVISER L’IRAK

Biden, sénateur du Delaware depuis 1973, préside la puissante commission des Affaires étrangères quand, à l’été 2002, il relaie la propagande de l’administration Bush sur les « armes de destruction massive » que détiendrait l’Irak: « Saddam Hussein doit abandonner ces armes ou il doit abandonner le pouvoir ». Un tel soutien est essentiel pour la Maison blanche, confrontée à un Sénat majoritairement démocrate. En octobre 2002, Biden est un des 29 sénateurs démocrates à voter, contre l’avis de 23 autres et aux côtés de 48 élus républicains, le chèque en blanc qui permet à George W. Bush de mener la guerre à sa guise en Irak. En juillet 2003, trois mois après le renversement de Saddam Hussein, et malgré l’échec des 150.000 soldats américains en Irak à trouver la moindre trace d’armes de destruction massive, Biden persiste et signe: « Je l’ai dit l’an passé, et je le crois aujourd’hui, avec les milliards de dollars à la disposition de Saddam, je n’ai aucun doute qu’au bout de cinq ans, il aurait gagné accès à une arme nucléaire tactique ».

Le toujours sénateur Biden participe alors activement à la campagne de dénigrement de la France, accusée de tous les maux pour ne pas avoir soutenu l’invasion américaine de l’Irak: « Nous savons tous que les Français ont été tout sauf coopératifs, qu’ils ont même été casse-c… » (a pain in the you-know-what). Cette diffamation du plus vieil allié des Etats-Unis s’accompagne d’une manoeuvre de Biden pour réécrire sa propre histoire sur l’Irak: en octobre 2004, il affirme « n’avoir jamais cru à la détention d’armes de destruction massive » par le régime de Saddam. Alors que la constitution d’un Irak fédéral et démocratique est approuvée par référendum en octobre 2005, donnant de larges pouvoirs au gouvernement régional du Kurdistan, dans le nord du pays, Biden propose, six mois plus tard, d’aller encore plus loin en divisant l’Irak en trois entités sunnite, chiite et kurde, le pouvoir central de Bagdad étant réduit au minimum. Cette partition de fait du pays suscite d’autant plus d’oppositions qu’elle risquerait offrir aux jihadistes de « l’Etat islamique en Irak » (EII) le contrôle sur une zone vidée de sa population chiite.

Joe Biden à Bagdad, le 28 avril 2016 (Pool)

UNE VISION CONFESSIONNELLE DU MOYEN-ORIENT

Dans un Irak encore largement multicommunautaire, surtout à Bagdad, le « plan Biden » aurait contribué, s’il avait été adopté, à accélérer le nettoyage ethnique perpétré par les milices confessionnelles. La logique tripartite du sénateur démocrate est transposée abruptement depuis la Bosnie-Herzégovine, où elle n’a pourtant conduit qu’à paralyser l’autorité de Sarajevo. Elle est en outre terrible pour les groupes minoritaires que sont les Chrétiens, les Turkmènes ou les Yézidis, livrés à l’arbitraire du groupe dominant dans son secteur respectif d’Irak. Biden s’oppose en revanche au « surge » américain en Irak, où les renforts déployés s’appuient sur des milices sunnites, dites du « Réveil » (Sahwa), pour refouler, et finalement vaincre les groupes jihadistes. Biden préfère plutôt poursuivre le mirage de son « plan », approuvé par un vote non-contraignant du Sénat en septembre 2007, au moment même où un sondage conduit par la BBC en Irak donne 9% de réponses favorables à une division de l’Irak (contre 62% en faveur d’un gouvernement central digne de ce nom).

La vision de l’Irak par Biden est définie par des critères strictement confessionnels, sans prise en compte du sentiment national irakien, ni des conséquences pour le reste du Moyen-Orient d’un éclatement du pays. Quand Obama confie, en 2009, le dossier irakien à son vice-président, celui-ci va miser sans réserve sur l’homme fort de la communauté chiite, Nouri al-Maliki, Premier ministre depuis 2006. Biden apporte ainsi un soutien déterminant au maintien de Maliki à son poste, en novembre 2010. Peu importe l’autoritarisme de plus en plus agressif du chef du gouvernement irakien, sa coopération de plus en plus étroite avec l’Iran et son acharnement sectaire contre les milices sunnites du « Réveil », seul compte pour Biden la réussite du retrait américain hors d’Irak en 2011. Cette politique américaine à très courte vue favorise le retour de flamme de l’EII qui, en 2013, prend pied dans la Syrie voisine et devient « l’Etat islamique en Irak et en Syrie », connu sous son acronyme arabe de Daech. Ce n’est qu’en août 2014, deux mois après la chute de Mossoul et un mois après la proclamation du pseudo-califat jihadiste, que Biden abandonnera enfin Maliki, contraint de quitter le pouvoir. il n’en pèsera pas moins en faveur d’une couverture aérienne des Etats-Unis aux milices pro-iraniennes, qui a permis aux Gardiens de la Révolution d’étendre leurs réseaux dans tout le pays et les a placés en position de force lors de la crise de janvier dernier.

Ce rappel de l’histoire irakienne de Biden prouve que, chaque fois qu’il a eu à trancher, le sénateur, devenu vice-président, a toujours choisi l’option la plus risquée en termes de conflit international et de guerre civile. Et rien ne prouve que le futur président ait tiré la moindre leçon de tant d’erreurs passées.

126 réponses sur “Retour sur quinze années d’erreurs de Biden en Irak”

  1. Merci pour cet éclairage sur la complexité de la politique étatsunienne au Moyen Orient. Espérons que Biden aura plus de flair que lorsqu’il était sénateur ou que lorsqu’il était le vice-président d’Obama. J’ai du mal à imaginer qu’à partir de 2009 sa politique catastrophique en Irak n’ait pas reçu l’aval de son président pourtant Prix Nobel de la Paix.
    Espérons également que Biden ne défasse pas ce que la politique de ce lourdaud de Trump a fait en faveur de la Paix au Moyen Orient en se rapprochant sans garantie du régime des Mollahs.

    1. Israël et le lobby israélien ont de nouveau été accusés d’avoir dicté la politique étrangère des États-Unis. A cette occasion, il a été un conseiller qualifié du Pentagone, qui a récemment lancé le ventilateur pointant vers plusieurs hauts responsables de l’administration de Donald Trump, certains avec des prénoms et des noms de famille, devenant « très, très riche » en échange de se mettre au service de l’Etat israélien et le lobby israélien.
      Le colonel de réserve Douglas Macgregor, qui a été nommé conseiller cette semaine par le nouveau secrétaire à la Défense, Christofer Miller, a fait en 2019 des déclarations régissant avec d’autres qu’il a faites en 2012, et qui s’ajoutent à ce que d’autres fonctionnaires et politiciens exaltés ont indiqué ces dernières années.
      Dans la même conversation, Macgregor a accusé le lobby israélien d’avoir traîné les États-Unis dans l’invasion de l’Irak en 2003 à la suite des attentats du 11 septembre 2001. L’administration de George Bush a ensuite justifié l’invasion en disant que l’Irak possédait des armes de destruction massive et soutenait Al-Qaïda, deux accusations qui ont ensuite été prouvées sans fondement.
      « M. Bolton est devenu très, très riche, et occupe cette position pour son soutien inconditionnel au lobby israélien. C’est son homme sur le terrain, à la Maison Blanche », a déclaré Macgregor sans se mordre la langue. « Et il en va de même pour M. (Mike) Pompeo (le secrétaire d’État), qui aspire à être président. Ses mains sont à la recherche d’argent du lobby juif, des Saoudiens et d’autres.

      1. Citoyen du monde, votre commentaire est confus. On dirait la traduction (de mauvaise qualité) par google d’un article d’un site complotiste.
        Où voulez-vous en venir?

        1. Monsieur ou Madame,
          Sachez que le Français est la quatrième des six langues que je parle et que je n’ai pas utilisé le traducteur Google, l’écriture a été spontanée, avec quelques erreurs, certes ; je voulais dire :
          Ces sont des déclarations de M. Macgregor dans l’entretien de septembre 2019 que CNN a récupéré maintenant, en soulevant une poussière qui a traversé l’Atlantique et la Méditerranée.

          1. @citoyen
            Vous pouvez rajouter une septième langue ; la fameuse langue de bois.
            Israël est une obsession ou je me trompe ?

          2. Je pense que la question palestinienne/israélienne est l’épicentre des problèmes au Moyen-Orient et Israël est dans le centre de la politique des Etat Unis en le Proche-Orient. L´influence d´Israël et le lobby israélien est toujours présent en Washington. Obama reconnait en ses mémoires que, comme il a écrit :« les parlementaires qui critiquaient Israël un peu trop fort risquaient de se voir qualifier d’anti-Israël, et éventuellement d’antisémites, et de découvrir en face d’eux à l’élection suivante un adversaire pourvu d’un budget confortable. »

          3. « Je pense que la question palestinienne/israélienne est l’épicentre des problèmes au Moyen-Orient  »

            Peut-être, mais cela ne veut dire que les américains sont hyper pressés pour le régler….

            Ce conflit devient de plus en plus un « conflit de moyenne intensité….  »

            L’Iran va bientôt tourner le dos au Liban et à la la Syrie , pour s’intéresser à ses propres intérêts et à d’autres sujets que celui des israéliens.
            L’Iran se fout des palestiniens. Il a beau crié haut et fort et édité des affiches et des posters pour la libération de Jérusalem…mais l’Iran n’a absolument rien fait pour la Palestine (Il n’a même pas envoyé, ne serait-ce que des vivres ou des tapis persans 100% laine pour faire la prière en bonne condition …et encore moins des armes ou des opérations militaires liées à l’affaire palestinienne…)
            L’Iran a bien une unité d’élite qui s’appelle « La Force Al-Qods * « ….mais elle n’a rien à voir avec la Palestine, ni avec Jérusalem…

            * « La Force Al-Qods (en persan سپاه قدس sepāh-e qods) est une unité d’élite du Corps des Gardiens de la révolution islamique (GRI) en Iran, créée au début des années 1990. Elle est destinée aux activités de guerre non conventionnelle et de renseignements, et est chargé d’opérations extérieures. »

          4. à Citoyen universel, vous parlez peut-être 6 langues, mais il vous reste quelques lacunes : en français, on ne parle pas de ventilateurs, mais on peut dire « braquer le projecteur sur…. »
            A votre service. Vous êtes devez être originaire d’un pays ou il fait très chaud (les ventilateurs).

          5. Merci Philibert Delorme pour votre observation. J´ai utilisé le terme ventilateur en le sens de diffuser des vrais news et décontaminer. Un ventilateur est bon contre la chaleur ; cependant une maison de bois est plus agréable contre la chaleur.
            Shalom, Je opine que les Palestiniens connaissent et travaillent entre les directions des géopolitiques au Proche- Orient pour une solution juste et durable qui satisfait leurs droits. Démocratie, liberté, paix et droits humaines pour tous les peuples au Proche-Orient, Inshallah.

      2. Dommage, votre contribution est sans intérêt.
        Parce que la vôtre des services prébendés d’Israël serait d’un quelconque intérêt ? Ah bon

        1. Pomme, pourquoi cette agressivité?
          Tout vos commentaires sont de la même veine.
          Argumentez au lieu d’agresser.

        2. @pomme
          « des services prébendés d’Israël »
          Nous y arrivons, la pomme ne prend plus les autres pour des poires et fait son coming out.
          Sleepy Joe n’est qu’un prétexte ?
          Obsession, quand tu nous tiens.

          1. Pas grave. Le Trump a réussi l’exploit avec sa bande par son incompétence absolue, sa bêtise d’une rare obscénité, sa paresse, sa suffisance de garçon-plagiste notamment a révélé la réalité de ce qu’est devenue la pauvre Amérique.

      3. L’universel, espérons que le ventilateur lancé sur des responsables de Trump ne leur a pas fait trop mal.

      4. Votre complotisme, on va dire anti-sioniste par politesse, est nauséabond. Surtout « certains avec des prénoms et des noms de famille ».

    2. Il continuera la politique militariste des USA: des guerres partout rien de changé depuis la fin de la WWII ; la seule chose qu les arrêtera, est de ne plus en avoir les moyens ce qu’avait pigé Trump qui voyait le pognon gaspillé ; Point

    3. Tu trouves que la politique de Trump vis à vis de l’Iran a abouti à plus de sécurité ?
      J’aimerai avoir ton optimisme !
      Je ne suis pas fan des mollahs mais on ne pratique pas les relations internationales avec ses testicules. On utilise plutôt son cerveau….
      Après, en effet, cet article relativise le statut d’homme providentiel de Biden.

      1. Schistosome, je pense qu’avec les mollahs Trump a eu raison d’être ferme et sans concession. Qui, à part les benêts, peut croire que leur programme nucléaire est pacifique?

        1. Trump a essayé d’être ferme avec la Corée du Nord….Il a avalé sa langue et s’est tu.

          Qui, à part être benêt, peut croire que la bombe atomique d’Israël, c’est pour le feu d’artifice du nouvel an !

          Oui, la bombe atomique peut être à but pacifique car, c’est aussi, une arme de dissuasion !

          1. Quand ma mère tient un couteau de boucher, je n’ai pas peur. Quand il s’agit d’un tueur en série et qui le revendique, j’avoue que je ne suis pas tranquille.

          2. « Quand il s’agit d’un tueur en série et qui le revendique, j’avoue que je ne suis pas tranquille. »

            C’est quoi ce racisme ?

            Je connais des tueurs en série « cordon bleu », qui avait un raffinement sans égal en matière de gastronomie et qui maniaient à merveille l’art de ciseler une noix de saint jacques pour y incérer (contiser) une lamelle de truffe avant de la passer au beurre salé frémissant, presque noir, en simple mouvement d’aller-retour…
            Dans la cuisine, le bonheur giclait.

          3. Shalom, je trouve que vous employez souvent le mot racisme pour disqualifier les propos politiques de vos ennemis. Il ne faudrait pas galvauder ainsi ce mot car cela finit par lui faire perdre sa force morale. Les dirigeants iraniens sont des fanatiques religieux, aussi les possibilités de guerre nucléaire seraient non négligeables, y compris avec un suicide collectif vers le paradis, pourvu que leurs ennemis soient anéantis. Je fais plus confiance aux dirigeants Nord-Coréen pour garder leur calme. Pour ce qui est des tueurs en série, il est vrai que leur bonheur de voir le sang gicler dans leur cuisine … nous glace le sang !

      2. @Schisto
        Nous attendons vos propositions sans testostérone pour combattre les organisations terroristes « sponsorisées » par les mollahs de Téhéran.

    4. Que Trump ait pu favorisé une paix au Moyen Orient est une vision des choses très personnelle que beaucoup pourrait contester. Difficile de croire en effet à ces fantaisies quand on fait la liste des coups d’éclat de D. Trump : plan israélo-palestinien complètement tiré par les cheveux, déménagement de l’ambassade à Jérusalem, sortie de l’accord Iranien, politique de conflit avec l’Iran, etc… Trump n’a pas apporté un soupçon de paix dans cette région du monde, il n’a au contraire que souffler sur les braises. J’espère bien que Biden sera plus inspiré et reviendra dans l’accord Iranien.

    5. Tout le monde est d’accord sur Biden c’est un va en guerre et il représente le complexe militaro industriel. Il n’est plus capable de prendre la moindre decisionmzis j’ai peur que son entourage soit du côté des faucons ce qui est un desastre.
      Trump n’est pas un « lourdeau » puisqu’il a obtenu comme vous le soulignez des résultats exceptionnels au Moyen Orient. C’est un Président qui fait la promotion de la paix (voir aussi le Kosovo) tout en de montrant ferme quand nécessaire notamment avec la Chine. S’il est pas réélu on va très vite le regretter.

    6. On regrettera bientôt le « lourdaud » comme vous qualifiez Trump ! Ce président là , aurait pourtant bien mérité le prix Nobel de la Paix . Sans les média , il aurait d’ailleurs certainement été réélu facilement

    7. Pardon? Lourdaud de Trump? Cet homme est tjr au pouvoirs ne pas oublier le complot qui se cache derrière . Vous verrez la suite …. ensuite Biden est pour la guerre et non la paix. Oui Trump a signé des accords de paix et il est pour la paix. Il est pour Israël et a signé bcp d’accord de paix dans les pays où ses prédécesseurs voulaient la guerre. Ne pas oublier que cet homme est sali et ce qui se dit est pour le destituer car justement il évite le plus d guerre possible. Sa l’état ne vous le dira pas. Étant des usa , moitié Française je peu vous dire que jamais un président n’avait fait autant de bien. C’est pas le cas ici je vois

  2. Merci pour cet éclairage.
    J’ai cru comprendre, à la lecture du livre « Or Noir » de Mathieu Auzanneau, que les USA se livraient depuis des décennies à une sorte de jeu de ping-pong entre l’Iran et l’Irak : un coup je favorise l’un au détriment de l’autre, plusieurs années après j’inverse, de façon à ne laisser aucun des deux devenir une puissance régionale. Avec entres autres visées de ne pas laisser s’installer un trop grand leader dans la zone d’influence de l’Arabie saoudite ou de peser sur les réserves pétrolières et leur exploitation.

    Joe Biden s’inscrirait-il tout simplement dans ce cadre ancien aux parfums pétroliers ?

    Dans l’affirmative la baisse relative du pouvoir financier des compagnies pétrolières ne devrait-elle pas rendre ses positions plus nuancées à l’avenir ? Ou alors plus tendues pour encore plus défendre les pré-carré américains dans cette région ?

    1. Arrêtez de lire les livres français traitants du Moyen-Orient, ils sont affligeants. Apprenez l’allemand et vous allez d’un seul coup accéder à des analyses de qualité, loin des clichés et des partis pris propre à la plupart des auteurs (souvent journalistes) Français (l’éducation et le formatage médiatique jouent également un rôle)

  3. Comme l’actualité vient de le dévoiler, la théocratie chiite n’est pas si opposée aux extrémistes sunnites. Contre une révolution démocratique ils sont toujours prêts à s’entraider.
    Ensuite espérons que Biden n’oublie pas sa mauvaise connaissance régionale et qu’il ne répète pas ses erreurs avec l’Iran en minimisant sa volonté de domination et sa capacité de destruction.

    1. Bonjour Lilith,
      quand vous parlez de la proximité entre les mollahs et les extrémistes sunnites, vous faites allusion à la récente élimination du n°2 d’Al-Qaïda à Téhéran? ou pensez-vous à autre chose?

      1. @badguy, bonjour,
        Oui. De nombreuses informations provenant du renseignement (que je classais alors en 2e catégories) allaient en ce sens. Il est vrai qu’elles ne concernaient pas l’EI mais Al-Qaïda. Nous ne devons jamais être surpris, dans la région, par certains retournements d’alliances.
        Souvent les clans/tributs de pouvoir ont des « hommes de liaison » travaillant à maintenir de futurs liens improbables. Prenez comme exemple le Liban, mieux connu des médias occidentaux: « l’ennemi d’aujourd’hui sera l’allié de demain (dès qu’un plus grand ennemi nous sera commun) ».

  4. Tous les mêmes, ils ne réalisent que ce qu’ils veulent tout en se montrant le contraire.
    Heureusement que nous savons lire
    Allez voir l’histoire

  5. Le type n’a pas encore prêté serment que le journal commence déjà son travail de sape. Après on s’étonne que plus personne ne croit en la politique et qu’on a élu un DT hier ou qu’on élira une MLP demain. Le journal se posera la question « mais comment on a pu en arriver là? » sans se regarder dans un miroir. Un article sur des actions positives, ce n’est pas possible? Marre de ce journalisme destructif….

  6. La guerre en Irak reposait sur des motifs mensongers et a eu des conséquences catastrophiques. Mais Saddam n’était pas un ange et avait à son actif des invasions et dies massacres. Qui sait ce qu’il aurait fait en restant vingt ans de plus ?
    S’allier aux chiites et fermer les yeux sur l’expansionnisme iranien était une grave erreur qui a stimulé la montée en puissance de l’EI. Mais que se serait-il passé si Washington avait appuyé la seule minorité sunnite ?
    C’est le problème quand on fait de l’histoire. Il est facile de voir a posteriori les erreurs commises. C’est parfois même possible d’en voir les limites au fur et à mesure. Mais il est impossible de prétendre qu’une option différente aurait inévitablement eu des conséquences meilleures.

  7. Merci pour ce rappel, assez décapant ! Mais pourquoi avoir attendu l’élection ? Biden était-il proche du mouvement néo-conservateur de l’époque ? Obama s’en-est-il vraiment remis à lui de ses prérogatives en matière de défense et d’affaires étrangères ? Comment Biden est-il perçu par les historiens et experts US du Moyen-Orient ? A-t-il donné des indications sur sa vision politique pour cette région pendant la campagne ? Y a-t-il d’autres cadavres dans le placard ?

    1. Pourquoi avoir attendu l’élection???
      Mais enfin, l’immense majorité des médias aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis n’avait qu’une obsession avant les élections: diaboliser Trump coûte que coûte pour s’en débarrasser.
      Merci d’avoir eu la pertinence de le rappeler avec votre question.

  8. Pour moi qui a quasiment toujours été d’un avis contraire à vos analyses que je trouve trop orientée, je suis content de lire cet article qui remet en lumière le passé géopolitique peu ragoûtant de Biden ( je ne parle pas du reste caché et occulté par les médias décidément complices…)
    Biden est un fou furieux sans réflexion ni pensée, sans vision historique et prêt à tout pour satisfaire des intérêts peu avouables.
    Son élection est un jeu préparé par d’autres, il ne sera qu’une marionnette incapable de réfléchir et agir en homme d’etat.
    La facette policée de Trump.

    1. Trump n’est pas un politicien un homme d’affaire à l’américaine qui n’avait rien à faire à la présidence; son utilité est d’avoir évité Hillary ; avec Biden on voit le retour de l’influence du complexe militaro-industriel qui dirige la politique USA depuis la fin de la WWII: des guerres partout: Corée, Vietnam ,Irak Liban Syrie etc en général avec nous d’ailleurs sauf pour la 2e guerre du Golf où ils nous en ont voulu comme à des chiens désobéissants

      1. Et vous croyez à vos balivernes ? Jamais il n’y a eu autant de ventes d’armes US qu’avec le Trump, pseudo-homme d’affaire… simplement en faillite à répétition

      2. Cydonia, rappelez-moi qui a attaqué le premier en Corée, au Viêtnam, au Liban, en Ethiopie, en Angola, en Bosnie, en Syrie … votre anti-américanisme primaire vous bouche la vue !

        1. Jacques Y E a écrit :

          …. »rappelez-moi qui a attaqué le premier en Corée, au Viêtnam, au Liban, en Ethiopie, en Angola, en Bosnie, en Syrie … »…???

          L’Islam et les musulmans.

          J’ai bon , Jacques ?

  9. Rappel salutaire. On attend dans une prochaine contribution d’en savoir un peu plus sur les rapports de cet ami de nos germanopratains avec les néo-conservateurs.

  10. Il aura quand meme fallu attendre la defaite de Trump pour que commence a poindre quelques elements tres defavorables de la biographie de Biden dans la presse grand public. Les partisans de Sanders ont deja, depuis belle lurette, montré que cet homme etait (tres) dangereux:
    https://www.currentaffairs.org/2020/03/democrats-you-really-do-not-want-to-nominate-joe-biden
    Il est plus dangereux que Trump, un franc tireur direct qui a toujours mené ses combats loyalement, ce qui a permis aux contre pouvoir (media, justice) de s’opposer efficacement.

    Biden est une homme de paille des multinationales. Toute sa puissance vient de ses financements et il leur obeira scrupuleusement, avec la meme rethorique terrorisante que Macron: si vous n’cceptez pas ma politique vous aurez le chaos populiste, avec la compliticite des grands medias (CNN) qui vous nous noyer de reportages sur les dangereuses mlices facistes racistes (proud boys, des « neo nazis » dont le « chairman » enrique Tarrio est afro cubain…).

    Ensuite, sur le sujet le plus important, qui recoupe celui de la guerre en Irak, l’environnement, Biden est plus dangereux que Trump. Trump ne veut pas des renouvelable, il aurait poussé les fossile jusqu’ a la fin. Les democrates ne supprimeront pas les fossiles (le gaz de shiste et le petrole de shiste ont explosé sous l’ere Obama), mais utiliseront une partie du capitale issu de cette economie fossile pour faire une transition qui est tout sauf ecologique. Il suffit de suivre les travaux de Pitron. C’est une fuite en avant vers l’aneantissement de la biosphere par refus de la decroissance. Biden est beaucoup plus vicieux que Trump.

    1. Etonnant que l’équipe de campagne de Trump, pourtant jamais embarrassée par les théories les plus tordues, n’ait pas pensé à utiliser vos arguments. Ils auraient dû vous embaucher.
      Plus sérieusement : Biden est loin d’être un saint, et comme le rappelle justement Jean-Pierre Filiu, il a même sérieusement dérapé dans le passé. Mais à choisir avec le fou furieux que vous continuez à soutenir…

    2. Et bien vous en savez des choses… Vous confondez juste le schiste, le shiste votre invention, et le shit que vous devriez à l’évidence arrêter, et qui vous rend grossièrement malade. Plaisantin à réintégrer vite dans votre hôpital psychiatrique.

      1. « Vous confondez juste le schiste, le shiste votre invention, et le shit que vous devriez à l’évidence arrêter, et qui vous rend grossièrement malade. Plaisantin à réintégrer vite dans votre hôpital psychiatrique. »

        Pomme,

        Soyez un peu plus amble …le poste de Kervennic est d’une grande qualité.

        Ce serait sympa de nous sortir un texte pareil, au lieu de passer votre temps à faire des jeux de mots…

        1. C’est vous l’infirmier de ce grand dément, mais dans quel camp chez vous ? Dans quel territoire occupé ?

          1. @mauricechevalier
            Schiste, shit, dément, territoire occupé (laissez nous deviner de quel pays on parle encore)
            Une tisane et au lit.

      2. Pomme, vous utilisez une erreur typographique (shiste au lieu de schiste) pour ridiculiser votre adversaire politique « le shit que vous devriez à l’évidence arrêter, et qui vous rend grossièrement malade ». Il montre seulement la vacuité de votre pensée en rabaissant le débat politique à des plaisanteries de « salle de garde ». C’est bien ce genre d’invective « Plaisantin à réintégrer vite dans votre hôpital psychiatrique » qui déconsidère totalement leurs auteurs et leurs opinions.

        1. Un débat politique ? Lequel ? Il est difficile de descendre aussi bas avec un Trump et ses partisans. Même à l’époque d’Hitler, et c’est simplement souligner le niveau d’abjection.

  11. Je me demande si l’idée de diviser l’Irak en trois entités autonomes, sunnite, chiite et kurde était une aussi mauvaise idée. Les entités kurdes ont toujours bien fonctionné et correspondent au droit de ce peuple à son autodétermination reconnu par la société des nations. Et comme le décrit très bien l’article, le gouvernement démocratique de Bagdad voulu par Washington a vite volé en éclat dès que les USA ont tourné le dos. Le renvoi du principal ministre sunnite a mis le feu dans cette communauté, permettant à DAESH d’annexer la région de Mossoul sans combattre en récupérant tout le matériel abandonné par l’armée régulière irakienne. Si les 3 communautés avaient été mieux reconnus, ils auraient peut-être pu mettre en place des gouvernements modérés, respectant les minorités ?

  12. Mais la majorité des irakiens chiite et sunnite n’ont aucun problème de cohabitation ensemble…. une grande partie des familles sont moitié chiite et moitié sunnite c’est normal il y a pas de différence, son peuple est très tolérant vis à vis de ça !! En voulant diviser l’Irak en ces différents régions ils font comment ces familles ??? Ils se coupent en deux ? Mais c’est n’importe quoi les USA foure toujours son nez dans ce qui ne l’a regarde pas !!
    c’est les pays comme les USA qui créé cette différence pour diviser le peuple irakien et crée de la haine pour profiter de la situation pour mieux exploiter ses richesses !

    1. Une irakienne devrait comprendre que ce n’est pas une question de « majorité des irakiens chiite et sunnite » mais une question de minorités fanatisées. Et lorsqu’elles sont armées la guerre civile est inévitable. Prenez l’exemple de l’Ukraine, son indépendance en 1991 n’a pas provoqué de trouble, pourtant il y a plusieurs millions d’ukrainiens en Russie et plusieurs millions de russes en Ukraine. Ce n’est que vingt ans plus tard lorsque le nouveau gouvernement ukrainien a opté pour une politique antirusse que les troubles ont commencé puis se sont transformés en guerre civile en 2014 lorsque l’usage officiel du russe fut interdit.
      Pour ce qui est de l’exploitation des richesses pétrolières, j’ai surtout vu des chinois, des malaisiens, des indiens et des russes !

  13. Comme d’habitude la presse française a fait de l’élection américaine un
    Show et on voyait bien les journalistes censés être neutres voire objectifs comptaient avec anxiété le nombre de grands électeurs avec un parti pris pour JOE BIDEN.
    On sait bien que la politique étrangère américaine répond à des intérêts transpartisans.
    Il y aura bien l’écran de fumée sur le climat qui va donner l’illusion d’un humanisme vert.
    Mais rappelons que les États-Unis Unis sont en guerre depuis l’indépendance.
    Plus belliqueux.. Y a pas

  14. Rappel fort utile car notre journal a tendance à présenter Biden comme un progressiste, un chevalier blanc. Biden est un faucon et il s’entoure en ce moment de faucons, Michele Flournoy et Susan Rice, entre autres. Il s’apprête à jouer la carte de la diversité pour faire passer son militarisme (lire Sarah Lazare, The Women Activists Rejecting Biden’s Pro-War “Feminism”). Biden fait d’autres choix problématiques que Le Monde devrait présenter, notamment sur la liberté de la presse.

    1. Biden est peut être un faucon… mais cela vaudra toujours mieux que des vraicons… comme ces puanteurs grotesques, abjectes et sordides de Trump et de sa bande.

      1. « … comme ces puanteurs grotesques, abjectes et sordides de Trump et de sa bande. »

        Ce sont, hélas, 50% des américains qui raisonnent ainsi…

        Eh oui…

        Cela nous apprendra à aimer la France et sa Grande Classe. (je le dis du fond de mon cœur)

        1. … Cela nous apprend aussi que la société américaine est très malade, d’une maladie qui risque aussi de nous atteindre, et dont personne ne sait comme avec le covid-19 comment s’en prémunir.

          1. @pomme: vous me faites rire et surtout me faites penser à mon père qui adorait ce jeu de mots

          2. Merci Mme Laurent : le classique est l’entreprise familiale à 3 générations : l’aigle, le faucon, et le vrai…

  15. L’analyse de Jean-Pierre Filiu est documentée, et fort utile. Il est néanmoins discutable d’affirmer (en introduction) que Biden aurait été « injurieux » avec les Français lors de la guerre d’Irak de 2003. Comme le montre, à juste titre, le corps du texte, il a souligné qu’ils étaient non coopératifs et « emmm. » Honnêtement, ce n’est pas totalement faux (voir intervention de Dominique de Villepin à l’ONU). Elle a d’ailleurs eu raison de le faire.

  16. Je reconnais ne pas connaître grand chose de l’imbroglio des conflits du moyen orient. En revanche, je m’interroge sur le postulat de départ, en quoi la partition de l’Irak en trois entités sunnites chiites kurdes ne serait pas un facteur de stabilité à moyen terme?
    Au du mirage du plan de partition de l’Irak, ne pourrait on pas opposer le mirage d’un état multiconfessionnel ?

  17. Seul, les imbéciles ne changent pas. J’ose espérer qu’il a appris de ses différentes erreurs d’appréciation.

    1. Seul, les imbéciles ne changent pas… d’avis peut-être…. mais pas plus.
      Il suffit de regarder la bêtise d’une rare obscénité du Trump et de sa clique….

  18. En France aussi la prétendue « gauche de gouvernement » s’est révélée être parfois plus va t’en guerre et suiviste des néoconservateurs US que la droite.
    Le dernier gouvernement PS avec le fameux trio Hollande Valls Cazeneuve était particulièrement aligné sur les états-unis et leur interventionnisme déstabilisateur.

  19. Le militarisme américain dans toute sa « splendeur », son infestation du monde quelque soit le président , seul le cout trop élevé -pour eux s’entend- les font changer ;ce sont bien les héritiers du féroce colonialisme des européens

  20. Le train-train habituel reprend. Trump éliminé, occupons-nous maintenant de son successeur. Rappelons que ces informations vieilles de vingt ans étaient connues de tous les Américains depuis le début de la campagne électorale, qu’elles n’ont pas été cachées, que les Américains étaient pratiquement tous d’accord au départ pour cette stupide invasion de l’Irak. Rappelons aussi que ce sont les Américains qui ont voté, pas nous.
    Amusante la défense de Trump par kervennic. Au nom de son obsession climatique, il défend le pire président qu’un pays démocratique ait jamais connu.

    1. Rappelons que Biden n’est toujours pas officiellement élu. Rappelons aussi les affaires ukrainiennes pudiquement passées sous silence. Rappelons que si l’on peut donner son avis sur la Crimée on peut le donner aussi sur les elections US 2020.
      Rappelons enfin que cela fait 4ans qu’on entend dire que Trump est le pire président US. C’est aussi peu credible que le prix Nobel d’Obama. Car comme l’on dit chez nous: c’est à la fin du bal qu’on paye les musiciens !!

  21. Bonjour .
    Les américains font au Moyen-Orient ce que cet apprenti couvreur à fait à ma toiture : n’importe quoi, n’importe comment. Ils tricotent une politique de court terme, readaptée au jour le jour en fonction de la nouvelle administration et de la situation de terrain.
    Au final, quand les gros problèmes commencent a faire surface, il les masquent proprement, donnent à l’ensemble un vague aspect de respectabilité , puis ils plient bagages parce qu’ils n’ont pas vocation à rester là ad vita eternam :
    si tout s’effondre après, ce sera la faute de la population autochtone, qui refuse d’évoluer vers le magnifique modèle démocratique qu’ils leurs avaient si généreusement livré clef en main.

    Après la 2de guerre mondiale, les puissances coloniales ont fait la même chose en Afrique (en mieux quand même), mais le contexte etait celui de la croissance et des 30 glorieuses.

    Avec la crise, le covid, les islamistes, les gouvernements autoritaires, et l’ONU en quasi mort cérébrale, s’il doit y avoir une solution aujourd’hui, elle passera par l’indispensable intervention des femmes en politique. Les hommes ne peuvent pas rester seuls a faire et défaire la politique dans le monde.
    Le principe féminin doit temporiser le trop plein de testostérone dont se nourrissent les guerres.

    Aujourd’hui s’il y a un espoir, il s’appelle Kamala Harris. Car il faut changer notre manière unilatérale et machiste de penser le monde.
    Bien qu’appartenant à la 1ère catégorie, j’affirme qu’il faut impérativement et rapidement mettre fin de la domination du masculin sur le féminin. Nous aurons alors une vision plus subtile et plus humaine de la politique.

    C’est que mon avis, et je vous remercie de m’avoir lu. Bonne journée.

    1. Vous auriez dû faire appel à une femme pour votre toiture, vous n’auriez peut-être pas eu autant de déconvenues 🙂

    2. Clémence, votre approche sexiste de la politique est navrante. Nous avons déjà eu des cheffes de gouvernement (Golda Meir, Sirimavo Bandaranaike, Indira Gandhi, Margaret Thatcher, Edith Cresson, Gloria Macapagal-Arroyo , Violeta Chamorro , Michelle Bachelet, Angela Merkel, Cristina Kirchner, Dilma Rousseff, Tarja Halonen, Ellen Johnson-Sirleaf, …) et je n’ai pas vu de différence ! Libre à vous de penser que les organes sexuels ont une influence sur l’intelligence … La testostérone joue sur l’agressivité, mais dans une démocratie (et même dans une dictature) ce n’est pas ce qui conduit au pouvoir, mais le charisme, les idées politiques, la capacité à souder un parti ou un groupe, la ruse et les mensonges ; or toutes ces facultés sont également partagées entre femmes et hommes.

  22. HENRI
    L’anti-trumpisme a occulté l’affaire ukrainienne et fait que c’est BIDEN personnellement qui a fait limoger le procureur d’Ukraine qui enquêtait sur la société où travaillait son fils sous la menace du non versement à l’Ukraine d’un prêt d’un milliard de dollars. Il s’en vante dans une vidéo où il traite le procureur de « gros cochon »

  23. On n’a absolument rien à attendre de J Biden. La seule différence avec Trump est qu’on hésitera plus à l’envoyer balader, car il est « démocrate » , donc dans le camp du « bien » pour les européens et pour notre naïf gouvernement Macron en tête. Quid de Kamala Harris?

  24. Ce n’est pas de bon augure pour l’ensemble de la région, espérons que ses conseillers et son entourage soient plus lucide que lui, mais on le savait déjà avant son élection.

  25. Il a toutes les chances le Biden. Il va pouvoir mettre en pratique aux USA ce qu’il voulait faire ailleurs : le morcellement de son propre pays en communautés irréconciliables. C’est le retour à l’envoyeur…

  26. Les américains ont toujours été nuls en matière de politique étrangère, choisissant avec une constance étonnante, toujours le mauvais cheval, quitte à se faire un ennemi du bon.
    Se souvenir qu’il voulait mettre en place un gouvernement américain (« amgot ») après la libération de la France. Voilà pourquoi, il avait choisi Giraud, la nullité, contre de Gaulle.
    C’est Churchill qui a du batailler pour leur expliquer qu’ils risquaient une guerre civile.

      1. Dites plutôt qu’ils sont la cerise sur le gâteau. Sans les russes , nous serions plutôt tous morts, et les nazis américains qui défilaient au mois de Aout 1941 à Chicago défileraient encore , mais à Washington.

        1. Bien sûr, petibill mais en fait si les Etats-Unis sont si puissants c’est parce qu’ils sont protégés par les reptiliens et les soi-disant milliers de morts nord-américains qui emplissent les cimetières de Normandie et des Hauts de France ne sont que des mannequins.

        2. @billythekid
          Jolie Cerise qui a armé la Grande Bretagne, l’URSS et la Chine de Mao.
          Quant aux nazis de Chicago ils valaient largement les collabos bien de chez nous.

        3. Petibill, au lieu de vous vautrer dans vos préjugés staliniens, lisez quelques livres d’Histoire sur la Seconde Guerre Mondiale, avec les convois vers Mourmansk et à travers l’Iran. Les USA ont gagné la guerre sur les deux fronts grâce à leurs industries, dont la bombe atomique. Même si Moscou, Leningrad et Stalingrad étaient tombés, l’Allemagne nazi aurait été terrassée par des bombes atomiques en septembre 1945.

    1. « Les américains ont toujours été nuls en matière de politique étrangère »

      Dit un français dont le pays n’a connu que des capitulations depuis trois siècles…

  27. La gauche défend depuis des décennies l’intégrité territoriale de tous les pays issues de la décolonisation, au nom d’une idéologie laïque occidentale qui n’a pas de place dans ces pays.
    Au contraire, redecouper les frontières en fonctions des cultures et des religions et au passage donner un pays au Kurdes est le seul moyen d’éliminer ces guerres civiles qui n’arrangent que les puissants.

  28. On parle facilement de Biden, de Trupm, de Merkel , de Poutine….comme on parle de chiens et de chiennes livrés à eux-mêmes, sans laisse, prêts à bondir sur la première mémé qui passe…

    Trump et Rudy Giuliani ont des maîtres, je vous assure… Poutine, Merkel, Biden aussi….Ils sont la voix de leur maître…

    Le maître, ? c’est le parti, l’appareil, l’industrie militaire, le patronat, les évangélistes (100 millions aux USA), Madame la première dame (Assad, Leïla Trabelsi – Ben Ali, Moubarak, Elena Ceausescu, Mehriban Aliyeva…), l’appareil législatif, le religieux, la lune, la marée, les jours avec et les jours sans….

    1. J’aime bien les parallèles que vous tissez. C’est pertinent. Les castes, les dogmes, les « vérités », la morale prennent des identités différentes au fil des siècles, mais ils demeurent les émanations des même pulsions assez simples, faim de pouvoir, jalousie, peurs, etc. Aujourd’hui, les fonctionnaires ont remplacé le clergé d’antan, porteurs vertueux et tout autant oppresseurs au noms d’un nouveau dogme qu’ils nous présentent comme la vérité absolue: écologie, justice sociale, lutte contre les maladies. Ils n’atteindront jamais les buts qu’ils nous vendent, mais nous ferons payer bien cher notre culpabilité éternelle.

  29. Le partitionnement ethnico-religieux est une des recettes privilégiées des stratèges US tendance « enforcing global leadership » pour rester dans l’euphémisme. De l’ex-Yougoslavie au Soudan en passant par les tentatives au Moyen-Orient…

    Ça permet de transformer des états auparavant plutôt forts ou équilibrés en confettis plus facilement manipulables.

    Symétriquement la Russie se pose en « faiseur de paix » sur ses propres confettis, ou en récupérant les dégâts créés par les USA ou d’autres (Transnitrie, Ossetie du sud, récemment le Nargorno Karabakh), jusqu’en Afrique (RCA, le seul cas d’ailleurs où elle a l’aval de l’ONU).

    1. Patrice, vous ne devez pas lire beaucoup la presse, parce que l’implosion de la Yougoslavie était dans ses gènes depuis sa création (mettre ensemble des peuples qui se méprises depuis des siècles) et ne doit rien aux USA. De même pour le Soudan, la guerre civile née de la dictature islamiste de Gaafar el-Nimeiry, puis amplifiée par celle de Omar el-Béchir, ont des causes internes de type ethnique et religieuse.

  30. A propos de l’Irak.

    La sagesse dans l’analyse politique chez les arabes, il faut aller la chercher chez les analystes et les hommes politiques Koweitiens.

    Mon dernier interlocuteur Koweïti me disait que les américains seraient en mesure de permette à l’Iran de faire main basse sur l’Irak (c’est en cours, d’ailleurs) . L’Irak en tant que pays risque de ne plus figurer sur les cartes et les globes de nos classes de sixième, bientôt.
    Le tissage communautaire, populaire, religieux et géographique entre l’Iran et l’Irak, converge et désigne la déflagration de l’Irak à l’avantage de l’Iran. 900 km de frontières plat comme le plat pays les séparent, 12 villes sur les 20 villes principales irakiennes , se trouvent à moins de 100 miles de l’Iran, trois millions de pèlerins iraniens se déplacent chaque année vers cinq lieux religieux très peuplés en Irak (C’est plus que le pèlerinage annuel vers la Mecque..)
    En contre partie, les américains gardent le contrôle sur les réserves des champs pétroliers irakiens et la province d’Al Anbar….(qui sera interdite aux organisations, milices et entités sunnites) car c’est de là que sont parties les attaques de missiles balistiques Al-Hussein, contre Israël pendant la guerre du Golfe.

    1. Shalom, vous n’êtes visiblement jamais allé sur place pour dire « 900 km de frontières plat comme le plat pays les séparent », moi qui suis allé des deux côtés de la frontière je pourrais vous montrer des photos qui ressemblent plus au Alpes provençales qu’aux Flandres.

  31. Éclairage très intéressant. L’occasion de lui reposer la question. Le MO est complexe à comprendre, mais d’une manière générale, si on compte sur les américains pour décrypter les situations, on va forcément dans le mur. Encore une fenêtre de tir pour l’Europe, saura t-elle s’y engouffrer? Pas dûr!

  32. Bon , ils veulent le reste du monde à leur image, qu’ils viennent du Delaware, de Neuilly ou de Tel Aviv.

  33. oui badguy en se rappelant qu ‘ ils ne sont entrés en guerre qu ‘ après pearl harbour , que serait-il advenu si les japonais n’ avait pas eu la « bonne idée » de les attaquer ? sachant que les mouvements
    pro-nazis étaient nombreux aux EU , silver legion … et que joseph kennedy lui-meme ne cachait pas sa sympathie pour l ‘ allemagne ,
    comme lindbergh …
    sans oublier les victimes civiles des bombardements qui sont mortes avant d’ avoir été libèrées …

    1. Goodguy, la guerre entre le Japon et les USA était inévitable depuis 1932 (guerre de Shanghai du 28 janvier au 5 mai), car les deux puissances souhaitaient dominer les pays riverains du Pacifique en particulier l’immense marché chinois. Les USA avaient annexés Hawaï puis les Philippines afin d’avoir des bases navales pour contrôler le commerce. Les japonais avaient annexé Formose et la Corée puis la port de Tsingtao et les colonies allemandes du Pacifique (îles Mariannes, Marshall, et Carolines), ensuite le gouvernement chinois fut obligé d’accepter les « célèbres 21 demandes », enfin le Manchukuo fut détaché de la Chine et devint un état satellite du Japon. Les USA avaient déjà exercé d’énormes pressions sur la Grande-Bretagne pour faire cesser en 1923 l’Alliance anglo-japonaise. Dès 1936 des conseillers militaires américains formaient les pilotes chinois et après le 7 juillet 1937 les USA vendirent aux chinois de plus en plus d’armes. A partir de juin 1941 la Chine bénéficia du programme Lend-Lease (louer, vendre, céder, tout matériel de défense) du 11 mars 1941. La vassalisation de la Chine par le Japon aurait fait perdre un immense marché aux compagnies américaines : la guerre ouverte était devenue inévitable et chacun s’y était préparé, y compris avec des Kriegsspiels au sein des états-majors …

  34. J’espère que cet article dépucellera nombre d’amoureux aveugles de l’Amérique. Que ce soit Trump , les républicains ou Biden , les démocrates , ces gens là usent et abusent de la religion pour leur unique intérêt , eux ou l’Amérique. Ils sont relativement binaires , et surtout , très profondément anti-français car communautariste et non intégrationniste comme notre laïcité le veux. Biden ne sera pas un gentil avec notre avorton EM , il sera probablement pire car encore plus sournois. Qui plus est , il est un catho au pays des évangélistes, rien que pour les calmer , il nous foutra des bâtons dans le roues pour garder des voix de votes interne aux US. Quand au Proche Orient , ils ont des idées pré-concues sur nous européens , alors imaginez comment ils voient les  »arabes » et  »musulmans » aujourd’hui, si ce n’est comme des arriérés pour lesquels la démocraties n’a pas d’importance.

  35. La contribution de M. J. P. Filiou au débat est très salutaire. En effet, quand bien même le soulagement que représente une victoire de Biden sur Trump, il est bon de connaitre les antécédents politique du futur Président Biden. Cette élection aura été l’occasion pour beaucoup de découvrir le système institutionnel américain et le poids de son histoire. La connaissance des positions prises par M. Biden dans l’aventure Irakienne, sera présente à notre mémoire. Cette manipulation de l’opinion a laquelle il a prêté son concours concerne un discrédit terrible et durable de l’Amérique, un endettement de milliers de milliard que devront assumer plusieurs générations. (ce qui est qualifié d' »erreur » et que je qualifierais plutôt de grave irresponsabilité coute très cher). Les élections ont également fait ressortir combien l’Amérique n’a toujours pas digéré l’héritage racistes de son histoire notamment de la guerre sécession.
    Trump et sa culture du mensonge, et le  » trumpisme » en héritage ont fait beaucoup de mauvais élèves (y compris en europe). Nous avons devant nous beaucoup de travail pour rétablir le respect des institutions, de la science et simplement de la vérité des faits et simplement la valeur de la parole.

  36. Pour moi le vrai problème, c’est le PCC .Trump est le seul au monde qui ose faire face à cette menace très bien orchestrée par Xi Jimping. Avec Biden , si Trump ne crée pas la surprise d’être finalement réélu, l’agenda communiste reprendra probablement sa course effrénée vers la destruction de monde…Hong Kong,Taiwan demain…et la suite …?
    Tibétains, adeptes du Falun Gong, ouighours, avocats, lanceurs d’alerte; tous les Chinois sont sous le joug de la perversité de cette ideologie !
    Réveillons nous et détruisons le mal à sa racine
    https://endccp.com/

  37. Et le Yémen, personne n’en parle ? Pourtant il est au bord du gouffre sous l’égide de l’ONU. Une famine incroyable se prépare.

  38. J’ignore les raisons de l’effacement de mon message d’hier en réponse aux affirmations de M. Jacques Y.E. Je souhaite de nouveau souligner la grave responsabilité prise par tous ceux ayant mis en œuvre l’action politique des républicains ayant manipulé l’opinion pour mettre en œuvre la guerre en Irak. Je rappelle également l’intérêt de l’expertise du coût de cette guerre et le livre de M. Stiglitz paru en 2008 « une guerre a 3.000 milliards de dollars en prenant en compte l’ensemble des coûts induits (pensions d’invalidité, soins médicaux etc..). Il me semble que ces observations ne sont pas étrangère aux choix des responsables politiques américains (dont M. Biden). Tout en me réjouissant de sa victoire contre M Trump, je partage l’avis de tous ceux souhaitant que la vérité sur ses antécédents. Je rappelais également la responsabilité du complexe militaro-industriel dans cette opération. J’approuve pleinement la contribution de M. Cydonia quant à la responsabilité de la politique mise en œuvre pendant toute l’après 2èm GM pour servir des intérêt n’ayant rien a voir avec ceux du peuple américain. (en Iran contre Mossadeg, au Viet Nam, en favorisant l’accès au pouvoir de dictateurs en Amérique latine etc. Je soulignais enfin n’être aucunement habité d’esprit anti-américain, moi-même le fils d’un citoyen américain engagé volontaire dans la 2èm GM et venu en France par la plage le 6 juin 1944.

    1. Leonard Goodenough, je suppose que vous faites allusion à mon texte du 22 novembre 2020 à 18:54 qui a été censuré (mais j’en ai l’habitude). La première partie étant polémique, aussi je ne vous remets que la seconde pour que vous puissiez la commenter.
      « seul compte pour Biden la réussite du retrait américain hors d’Irak en 2011. » Le retrait des troupes américaines, généralement qualifiées de « troupes d’occupation » est une demande de la quasi-totalité des états et de presque tous les intellectuels. Il est un peu tard pour reconnaitre que c’était une mauvaise solution en l’absence de victoire totale sur les groupes djihadistes. Chacun avait vu la faible capacité de la nouvelle armée iraquienne à lutter efficacement contre les djihadistes. Les milices tant chiites que sunnites avaient été plus efficaces dans la recherche et l’élimination des djihadistes que la police et l’armée iraquienne. Même si cette lutte de l’ombre fut émaillée de crimes car sans aucun contrôle démocratique ou judiciaire de ces milices. Les USA avaient financé et armé ces milices pour justement ne pas avoir à engager des troupes étatsuniennes sur le terrain, ce qui est la politique constante des démocrates depuis le Viêtnam.
      L’erreur fondamentale du gouvernement de G.W. Bush en 2003 fut de croire que la chute du dictateur sunnite rallierait automatiquement la majorité chiite du peuple iraquien et que la mise en place d’une démocratie rallierait les sunnites progressistes. Mais les iraquiens démocrates avaient été laminés par quarante ans de dictature et les progressistes se trouvaient surtout dans le parti Ba’as qui fut totalement écarté du pouvoir. Aussi il ne resta que les opposants religieux à Saddam … nous connaissons la suite. Le gouvernement de B.H. Obama fera la même erreur en Syrie en 2012 en finançant et armant des milices soi-disant démocratiques qui étaient en réalité noyautées par les salafistes. Ce ne sera qu’avec les milices kurdes (Yekîneyên Parastina Gel) au sol qu’ils pourront triompher de Daech. Parce que le Parti de l’Union Démocratique syrienne est un mouvement qui a une base politique et non confessionnelle, il a pu regrouper autour de lui d’autres mouvements non-kurdes ou non sunnites. Malheureusement ce type de parti politique reste rare au Moyen-Orient depuis la disparition des « partis socialistes arabes ».
      Depuis deux siècles la politique étrangère étatsunienne est tiraillée entre la défense des intérêts économiques américains et la défense des autres démocraties, mais dans le doute c’est toujours l’économie qui prime dans l’esprit des dirigeants, qu’ils soient républicains ou démocrates (en juin 1940 les stratèges américains étaient plus préoccupés par ce qui se passait en Chine qu’en France, parce que la Chine était un immense marché alors que la France avec sa politique protectionniste était un concurrent commercial).
      Pour paraphraser votre conclusion, je ne suis nullement anti-américain, étant le fils d’un volontaire des FFL qui à partir de 1943 combattit au côté des soldats de l’US Army.

  39. Cher M. Jacque Y.E. Merci d’avoir pris la peine de me communiquer a nouveau votre message. Ma réaction a votre contribution portait sur des mensonges à l’origine même de l’engagement en guerre des USA en 2003. Ces mensonges concernant à la fois de l’attentat du 11.09 (auquel l’Irak n’avait rien à voir) et les prétendus armes de destructions massives inexistantes. Je passe sur le fait l’élimination d’un dictateur que personne ne regrette mais j’insiste sur les conséquences désastreuses de cette aventure militaire à 3000 milliards de dollar et le prix que nous payons jusqu’aujourd’hui des humiliations et des haines que cette opérations à généré contre l’occident. Mon message visait par ailleurs la conclusion de votre contribution. Je ne partage pas l’opinion d’une amérique « tiraillée entre la défense de ses intérêts et la défense des autres démocratie ». Je suis en effet d’avis que toutes les guerres menées par les USA depuis la 2èmGM l’ont été pour les intérêts de groupe pétrolier, industriel et militaire qui n’ont rien à voir avec l’intérêt du peuple américain. Pour reprendre les mots célèbres de Jean Jaurès « on croit mourir pour sa patrie, on meurt pour des industriels ». S’agissant de l’autre volet : je ne vois que l’aide apporté pendant de longues années aux dictateurs d’Amérique latine, y compris l’appui au Général Pinochet, et sa solidarité aux monarchies du Golfe soient des illustrations de son intérêt pour la démocratie. La démocratie est à ce jour affaiblie partout dans le monde – y compris aux USA – et nous aurons beaucoup à faire pour éviter qu’elle ne recule.
    Merci d’avoir associé a votre message, le rappel touchant de l’engagement de votre père engagé en 1943 avec le FFL pour une cause juste et généreuse. Très cordialement

    1. Pour reprendre les mots célèbres de Jean Jaurès « on croit mourir pour sa patrie, on meurt pour des industriels ».

      Heu non, Jaurès le supremassiste blanc antisémite fort en gueule avait déjà était liquidé ( sans doute par ses amis de gauche au pouvoir, du reste).

      La phrase et (est) d’Anatole France.

      Une des phrase les plus stupide d’un Xx eme barbare qui n’en manque pourtant pas..

      1. Merci de votre vigilance pour avoir restituer la citation à son véritable auteur Anatole France.

        La citation me parait par ailleurs pertinente rapportée aux justifications moralisatrices données par l’ex Président Bush pour entrainer le monde dans une guerre totalement irresponsable.

        En ce qui concerne la mémoire de Jean Jaurès je vous trouve injuste de lui accolé les qualificatif de supremassiste blanc antisémite. Sont engagement dans de nombreuses lutte sociale, payé de sa mort, mérite plus de respect.

        Il n’est pas juste de projeter nos exigences morales d’aujourd’hui sur les hommes de cette époque.

        Voltaire par exemple qui sera éternellement associé a son courage dans l’affaire Calas était aussi à sa façon un antisémite. Son héritage reste malgré tout toujours utile pour nous enseigner la tolérance.

        Et que serait devenu Jaurès s’il n’avait été assassiné à la veille de la guerre de 14.

        Que celui qui n’a jamais péché me jette la première pierre…
        De qui était-ce ?

        Bien cordialement à vous

        1. « Que celui qui n’a jamais péché me jette la première pierre… »

          Phrase célèbre qui a institué et donnée leurs lettres de noblesse aux maisons closes, bordels et autres maisons de tolérance. L’adultère connut un essor formidable depuis cet acte fondateur. Le fricotage, les trucs louches, les amours sans lendemains, les mariages de plaisir (chez les chiites), les sex-shops et les filles de joie, les geishas, les massages thaïlandais sur les plages du lac de Tibériade, les parties de jambe-en-l ‘air, ont prospéré à Bethlehem ….. également…

          « N’est ce pas mon devoir de donner à mon corps tout son droit. Le Messager d’Allah n’a t-il pas dit « ton corps a un droit sur toi ».
          Donc qu’est ce qui m’empêche, alors que toutes les circonstances sont favorables, que je goûte à la quiétude et à la sérénité si je suis en compagnie d’une fille que je distrais et qui me distrait, mais sans emprunter une voie interdite (Haram). »

          « Louanges à Allah, hier j’ai quitté mon épouse [temporaire] comorienne qui pleurait à cause de notre séparation et me fit pleurer avec elle. Je lui expliquais que :
          « Cela fait parti de l’ordre des choses qu’Allah a institué parmi Ses créatures et que le devenir de la vie d’ici-bas est la séparation et que l’au-delà constituait la demeure des retrouvailles.
          L’essentiel c’est que nous nous sommes rencontrés et fréquentés et que nous nous sommes aimés dans l’obéissance d’Allah et de Son messager. »

          http://www.al-taqiya.org/category/croyance-chiite/mariage-temporaire/

  40. Pourquoi ne pas s’intéresser davantage aux résultats plutôt qu’à l’image ? Obama a été un beau parleur, avec une touche de classe savemment maitrisée et la cool attitude (jouer au basket, aller chez FiveGuys chercher des burgers pour son équipe) qui lui a attiré la sympathie des naïfs aisément manipulables. Mais en politique étrangère, il a été un zéro pointé. Il a laissé la Chine, l’Iran, la Russie et même la Corée du nord lui danser sur le ventre et prendre du leadership avec des agendas pas très démocratiques. Sous son mandat, Daesch a progressé comme jamais. Il a échoué à fermer Guantanamo.
    Son prix Nobel a été une arnaque totale, largement immérité et très ostensiblement obtenu avant d’avoir fait quoi que ce soit, et par le seul fait qu’il était noir.
    Trump est critiqué de partout, sous prétexte qu’il s’exprime sans nuance, se montre grossier, parle des femmes en terme irrespectueux. Bref, il agace tous les susceptibles de la langue châtiée et les vertueux qui s’offusquent sans cesse du moindre de ses tweets. C’est vrai qu’il raconte aussi souvent n’importe quoi. Mais je suis tenté de dire « et alors ? » est-ce que le président doit être le champion des bonnes manières et l’égérie des magazines branchouilles ? Le gendre idéal ? Et est-ce que les autres présidents ne mentaient pas non plus ? Au moins, avec Trump, quand il ment ça se voit… Si on regarde les résultats, qui comptent pour moi bien plus que le style de sa coupe de cheveux, son bilan est bien meilleur que celui d’Obama. Aucune nouvelle guerre déclarée, une résistance vis à vis des états voyous, un bilan économique bien meilleur que ceux des démocrates qui, régulièrement, appauvrissent l’économie pour amplifier leur électorat de pauvres et d’assistés perpétuels.

    1. Celuiquiditlaveritéilfaudralexecuter,

      Texte sympa, parc que, à rebrousse-poil !
      Mais, nous ne dissertons pas ici, pour savoir lequel de Trump ou d’Obama est le meilleur… !

      Je ne vois pas ce qu’il y a d’impossible ou d’incompatible d’avoir un président qui ne soit pas grossier, menteur, très vulgaire, avec un bon bilan sur le plan économique, la politique étrangère et en même temps, beau parleur, avec une touche de classe savamment maitrisée et qui va chercher des burgers pour son équipe…..

      Vous avez une vision désespérée et désespérante de l’Homme et de l’homme politique ? Vision Figaro dimanche ?

      Je rappelle que présider aux destinées d’une puissance mondiale, c’est, avant tout, une affaire d’appareil et non d’un seul homme.
      L’Amérique, ce n’est n’est pas boulangerie – pâtisserie *….

      P.S. : Je n’ai jamais vu ni connu une entreprise artisanale ou une boulangerie – pâtisseries, florissantes économiquement, sans qu’il n’y ait derrière, un homme ou une femme aux affaires et une femme ou un homme aux comptes et à l’accueil….

      1. J’aimerais bien, comme vous, que les Présidents aient toutes les qualités. Savoir vivre, savoir gouverner, la classe en plus. Malheureusement, la recherche de l’Homme parfait nous a, par le passé, accouché de sacrées horreurs. Il vaut donc mieux savoir accepter une certaine imperfection que de finir avec les pires des dictatures qui comme on le sait, ne veulent que notre bien. L’enfer étant pavé de bonnes intentions… Mais on s’égare un peu… Pour en revenir à un bon Président ou un bon boulanger, ma position est qu’il vaut mieux juger de ses résultats sur des sujets qui comptent, plutôt que de se perdre dans l’analyse de sa coupe de cheveux, de son vocabulaire, ou de la belle chevelure de celle qui est à l’accueil de la boulangerie. Je n’ai pas une vision désespérée de l’humanité, j’essaye juste de ne pas être naïf et de ne pas me faire avoir par de la propagande à quatre sous. On nous l’a faite trop souvent. Quant à Biden, donc, simple émanation d’Obama, puisqu’à part attendre son tour, on ne peut pas dire qu’il ait un bilan conséquent à son actif, attendons de voir. Mais l’article du Monde, que je trouve plutôt bien équilibré, nous rappelle à ne pas trop vite croire aux discours de campagne, mais de juger sur pièce. Espérons qu’on ne soit pas déçus une fois encore.

  41. « Le dernier point d’inflexion est le changement démographique, qu’on oublie souvent. Dans ce qui structure ce moment, il y a ces grands changements climatiques, technologiques, politiques, économiques et financiers, et puis il y a le fait démographique. Nous avons une population qui continue de s’accroître à une vitesse folle. Nous avons, bien que je ne les défende pas, des théories malthusianistes qui vont revenir, parce que nous ne pouvons pas être dans un monde qui doit penser la rareté des ressources et la finitude de l’espèce humaine, et qui en même temps considère que sa démographie est un élément exogène. Aujourd’hui, on a atteint une augmentation de la population mondiale de 400 à 500 millions d’habitants tous les cinq ans. Et surtout, cette augmentation se fait avec des déséquilibres très profonds : si l’on prend la plaque Europe-Afrique, sur la même période, pour un pays d’Europe qui disparaît démographiquement, un pays d’Afrique apparaît. On assiste à une sorte d’accélération de la torsion de l’histoire. On a une Europe dont la démographie baisse de manière inquiétante – moins en France qu’ailleurs – on a des pays d’Europe où se produisent des mouvements de population très inquiétants, par exemple en Europe de l’Est. Et la démographie africaine est très importante. Tout cela crée aussi une reconception du monde, des capacités économiques, des destins, et vient évidemment aussi bouleverser les relations transnationales.

    Je pense qu’il n’y a jamais eu dans notre histoire une période qui concentrait autant d’éléments de rupture. »

    https://legrandcontinent.eu/fr/2020/11/16/macron/

  42. La page Wikipedia en anglais sur la carrière de sénateur de Biden est tout de même plus nuancée. Pour ceux que l’anglais ne dérange pas (j’ai enlevé les notes):
    « By late 2006, Biden’s stance had shifted considerably, and he opposed the troop surge of 2007, saying General David Petraeus was « dead, flat wrong » in believing the surge could work. Biden instead advocated dividing Iraq into a loose federation of three ethnic states. In November 2006, Biden and Leslie H. Gelb, President Emeritus of the Council on Foreign Relations, released a comprehensive strategy to end sectarian violence in Iraq. Rather than continuing the present approach or withdrawing, the plan called for « a third way »: federalizing Iraq and giving Kurds, Shiites, and Sunnis « breathing room » in their own regions. In September 2007, a non-binding resolution endorsing such a scheme passed the Senate, but the idea was unfamiliar, had no political constituency, and failed to gain traction. Iraq’s political leadership denounced the resolution as de facto partitioning of the country, and the U.S. Embassy in Baghdad issued a statement distancing itself from it. »

  43. Actualités …

    Dans la série « Mes histoires n’intéressent personne » je tombe sur cette information qui date du 25 novembre 2020 à 19h00…

    « Arielle Dombasle apparaît seins nus dans Playboy »

    Je ne juge même utile d’ouvrir le lien qui renvoie à l’article…et, chose inédite, je n’achèterai pas Playboy de ce trimestre…

    P.S.: Désolé, mon cher BHL…..

    1. ah bah… les seins ça marche toujours, dans notre cerveau reptilien. On ne sait pas pourquoi ils nous fascinent tant, mais on s’en tape, du moment que ça nous fait marcher… Quant à ceux de Mémé Arielle, euh, bon, ça m’inquiète un peu là, je n’ai pas trop envie d’imprimer cette image à haut risque dans mon cortex

  44. Cher Monsieur,

    Je suis un abonnent de LeMonde. Avec votre permission, je souhaite publier une traduction suédoise de votre article sur un site web suédois. Est-ce possible?
    Meilleures salutations,
    Gerhard Miksche
    Huddinge, Suède

  45. Les Américains, c’est bien ceux qui voulaient à la Libération partager la France en zones d’occupation et y nommer pour chacune d’elles un gouverneur texan ?

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