La plus grande piste de ski synthétique en Europe signée Envirosport
Defawe Philippe
La société amiénoise spécialiste des sols sportifs, Envirosport, a réalisé la nouvelle piste de ski synthétique de Noeux-les-Mines, dans le Pas-de-Calais.
La ville voulait rénover l’ancien équipement, installé au flanc d’un terril. Le revêtement, archi usé après 7 années d’utilisation intensive, était devenu impraticable. Envirosport a proposé un nouveau produit, le "snowflex", à base de polychlorure de vinyle, issu des usines de Briton Engineering et a aussi reconfiguré la piste.
"L’équipement a exigé une série d’études pour aboutir à un parcours capable de produire cet afflux d’adrénaline que recherchent les pratiquants aujourd’hui : une sensation de mise en danger... sans risque" explique le P-DG, Alain Schaller.
La piste qui s’étend sur 6 600 m2 a des angles de réception bien définis et soigneusement calculés. Elle comporte des absorbeurs de choc et des protections pour empêcher toute sortie inopinée. Les chocs sont également absorbés par la couche de 5 cm de mousse en polyuréthane placée sous le revêtement en polychlorure de vinyle. Léger et économe, ce revêtement en plein air n’exige aucun liquide réfrigérant. Il suffit de brumiser régulièrement la liste pour améliorer la glisse ; l’eau est récupérée dans une membrane étanche sous la piste, filtrée et renvoyée pour brumiser à nouveau…
Mandataire du projet de 3,5 millions, Envirosport s’est adjoint les talents de Jean-Jacques Pecques du bureau d’études SEA d’Aix-Noulette pour construire, sur un dénivelé de 70 m sur 300 m de long, 21 bosses très rapprochées, trois tremplins de hauteur différente, des "pipes"et des "rail", plus un circuit d’initiation et une zone réservée aux "bambins". Pendant les dernières vacances de Noël, 5 à 600 personnes skiaient chaque jour.
Envirosport étudie actuellement plusieurs projets du même type : "ce chantier met en valeur l’ensemble de nos métiers : conception et réalisation de sols techniques pour le sport, modelage de terrains, drainage, gestion des coûts d’entretien…", conclut Alain Schaller.
Elisabeth Gillion (article publié dans "Le Moniteur" du 2 mars)