Le 6 avril, les électeurs du Groenland ont rejeté un projet minier de terres rares et d’uranium. Le fruit d’une évolution profonde au sein de la population qui, néanmoins, pose encore le problème du modèle économique et politique de ce territoire.
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RarementRarement une élection au Groenland n’aura autant été observée. Le 6 avril, les électeurs de ce territoire largement autonome du royaume de Danemark ont envoyé un message clair contre un projet de mine d’uranium et de terres rares dans le sud du pays. Toute la campagne avait tourné autour du lancement de l’exploitation de cette mine à Kuannersuit (Kvanefjeld, en danois), dans le sud du pays, par une société australienne, Greenland Minerals, dont un conglomérat d’État chinois, Shenghe Resources, détient 11 % du capital.