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Loire Les professionnels face à la pénurie : « Sans carburant, impossible d’exercer notre métier »

Coup de pompe chez les infirmières, les ambulanciers, les sapeurs-pompiers, la police municipale…. Si la grève des salariés dans les raffineries TotalEnergies et ExxonMobil perdurent, ils craignent la panne sèche et un coup d’arrêt sur leur activité, conditionnée à l’usage d’un véhicule. Tous espèrent une liste de véhicules prioritaires avec des files réservées.
Véronique MIOT - 13 oct. 2022 à 06:00 - Temps de lecture :
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Les files d’attente ne désemplissent pas dans les stations essence du département face aux difficultés d’approvisionnement.  Photo Progrès /Rémy PERRIN
Les files d’attente ne désemplissent pas dans les stations essence du département face aux difficultés d’approvisionnement. Photo Progrès /Rémy PERRIN

« Certains ambulanciers ont des véhicules dans le garage »

Anthony Rebichon, patron de la société Ambulance Saint-Étienne Assistance et président de l’Union départementale des entreprises de transport sanitaire de la Loire (Udets 42), a les yeux rivés sur la jauge d’essence de ses véhicules.

« On est touchés pleinement par la pénurie de carburant. C’est la galère » peste le trentenaire. « Si une station-service a encore du carburant, il faut faire une heure d’attente pour effectuer le plein et pendant ce temps-là, on ne transporte pas de patients » fulmine l’ambulancier. De s’insurger : « Certaines entreprises ont des véhicules laissés au garage. Elles ne peuvent plus travailler et ça c’est inquiétant ! »

L’homme fait remonter les difficultés de ses confrères à l’Agence Régionale de Santé (ARS) , ainsi que les stations essence à sec.

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