Oui Monsieur le Père Emptoire.
Sauf que de très grandes entreprises ne pensent pas comme toi (Nexans, Siemens
ABB...), et ont déjà démontré la faisabilité de la chose à l'échelle de DESERTEC.
Et que de nombreuses lignes HVDC sont déjà en service sur des milliers de km.
Ce qui entoure le cuivre, c'est du plastoc et un peu d'acier, ça n'est pas une ressource rare. On peut aussi faire l'âme conductrice en aluminium, autre matériau sur lequel il n'y a pas de grosses "tensions" si j'ose dire.
Les convertisseurs en bout de ligne ne sont pas hors de portée non plus. Les lignes CCHT sont moins chères à déployer que les Alternatives HT sur les longues distances, tout en ayant moins de pertes.
Et qu'on n'aura pas besoin de transférer la totalité de la puissance Française par exemple, mais peut-être de l'ordre de 20% de 60 GW, soit seulement 10 GW.
donc si l'on veut transférer 10 GW vers la France, il faut 20 câbles de 5000 km et de 6 cm de cuivre
Pi x 0,06² m² / 4 x 5 000 000 m x 20 = 282 744 m3 de cuivre.
A raison de 9 tonnes / m3, ça fait 2 544 696 tonnes de cuivre, soit un gros 10% de la production mondiale en 2018.
Ce cuivre une fois installé peut durer des décennies, voire 1 siècle, et être recyclé au besoin.
Tout ça pour dire que ça n'a rien d'impossiblePrendre 10% de la prod mondiale pour des installations séculaires, c'est comme prendre 0,1% par an.
Faut voir ce qu'il y a derrière : un world supergrid où l'on pourrait progressivement faire tomber les productions fissilo-fossiles à quelque chose proche de zéro, disons moins de 10%.
La seule chose où je suis d'accord avec toi, c'est qu'il n'y aura pas d'entente internationale avant belle lurette.